samedi 30 mars 2019

One Deck Dungeon

Un jeu de Chris Cieslik
illustré par Will Pitzer
édité par Nuts Publishing
2018


Nombre de joueurs : Pour 1 à 2 joueurs (4 avec deux boîtes)

Age : 14 ans et +

Durée d'une partie : env. 30 minutes

Mécanismes :
  • Chance et hasard
  • Dés
  • Exploration
  • Gestion de cartes
Le thème :
Médiéval fantastique

But du jeu :
Nettoyer les trois étages du donjon et vaincre le gardien ! Qu'un des héros de votre groupe vienne à manquer de points de vie et c'est la fin de la partie. En mode campagne, chaque partie vous offrira des coches sur votre fiche de campagne, rendant votre héros plus fort pour la prochaine aventure.

Descriptif éditeur :
One Deck Dungeon, un jeu d’aventure
Vous avez soif d’aventure ? One Deck Dungeon peut aisément vous donner entière satisfaction. 
Dans ce jeu, partez à la découverte d’un donjon. Explorez tous les recoins des lieux en fonçant tête baissée. Cassez des portes, lancez des dés et écrasez des méchants. En utilisant chacune des cartes de quatre manières différentes (en tant que rencontre, expérience, compétence/potion ou élément augmentant vos statistiques), vous n’aurez pas de temps à perdre. 
En solo ou en duo, affrontez le dragon sans chercher à l’épargner. Vous n’êtes pas là pour faire dans la dentelle. One Deck Dungeon concentre toutes les épreuves d'une descente dans des souterrains dans une boîte compacte.

One Deck Dungeon, un jeu coopératif
One Deck Dungeon est un jeu coopératif qui se joue à 1 ou 2 joueurs. Comptez entre 30 et 45 minutes pour une partie. Cette durée dépend de vos performances et de vos aptitudes à faire face aux embûches. Et des difficultés, il y en aura sur votre chemins, c’est certain !
One Deck Dungeon est livré avec 44 cartes rencontres, 5 cartes souterrains/monstres, 4 cartes niveaux, 2 cartes aptitudes de base et la non moins importante carte d'escaliers, sans laquelle vous seriez bloqué sur le premier niveau pour toujours. Sont également inclus six cartes grand format : une pour chacun des cinq héros et une sixième qui sert de références de tour. Pour les combats, il y a 30 dés de quatre couleurs. Des marqueurs de santé pour indiquer les dégâts de vos héros quand ça se passe mal lors des combats, et des cubes de potions quand vous voulez guérir ou faire d'autres choses incroyables.

One Deck Dungeon, une version pour 4 joueurs
Et comme plus on est de fous, plus on rit, le jeu vous permet de jouer à 4 joueurs, en associant deux boîtes. Pour cela, mélangez deux jeux de cartes de donjon et donnez à chaque joueur un héros. Lorsque vous explorez, ajoutez des piles face cachées de deux cartes pour former chaque porte.
Dans une partie à 4 joueurs, la plupart des choses se doublent pour que le jeu soit équilibré correctement. Le coût du temps pour les tours, l'expérience requise pour augmenter de niveau d'expérience, les potions au début du jeu et les monstres ! Vous voulez jouer à 4, alors il vous faudra affronter par équipe de deux les deux monstres qui gardent le fond du souterrain. 
Les parties à 4 joueurs sont plus longues, mais sont une bonne façon de faire du "dungeon-crawling" avec votre groupe d’amis.

Ce que j’en pense :
Un vrai dungeon-crawler de poche. On retrouve dans One Deck Dungeon les portes/monstres-pièges/trésors, les étages de dongeon (3 de difficulté croissante), les gains de niveau et les boss de fin. Chaque personnage dispose de différentes statistiques (force, agilité, magie, représentées par des dés) qu'il pourra faire évoluer en cours de partie (en rencontrant des monstres et des pièges). Il pourra de la même façon faire évoluer ses compétences (représentées par des cartes). En fonction du niveau (qui pourra être accru par gain d'expérience), les héros seront restreints en nombre d'objets (= dés) et de compétences. Toutes ces caractéristiques (objets, compétences, expérience) étant indiquées sur les cartes monstre/piège, il faudra choisir judicieusement à quoi attribuer celles qu'on aura remportées.
Le hasard est très présent (dés et des cartes), mais pourra être plus ou moins contrôlé grâce aux cartes compétences.
Si vaincre le premier Boss ne pose pas trop se soucis, les autres ne pourront être battus qu'en mode campagne, qui permettra de conserver des avantages d'une partie à l'autre.
Pour peu que l'on aime les explorations de dongeon et qu'on ne soit pas réfractaire au hasard, One Deck Dungeon fera passer un très bon moment ludique, seul ou à deux.

Ce jeu s’adresse :
Joueurs confirmés,

Les points positifs :
Un concentré de dungeon-crawler dans une boîte qui tient (presque) dans la poche,
Parties rapides,
Différents héros pour plus de rejouabilité,
Différents modes de jeu.
Matériel.

Réserves :
Beaucoup de hasard,
Peut être répétitif après un certain nombre de parties.

Matériel :
Une petite boîte pleine à craquer : 30 dés de différentes couleurs, des cartes de tailles différentes, des petits cœurs rouges de blessures, des cubes blancs de potions, un carnet de fiches de campagne.

A noter : One Deck Dungeon: Forêt des Ombres est une extension indépendante pour One Deck Dungeon (vous pouvez combiner les deux ou non), sortie en 2019.






dimanche 24 mars 2019

Wingspan

Un jeu de Elizabeth Hargrave
illustré par Beth Sobel, Ana Maria Martinez Jaramillo, Natalia Rojas
édité par Matagot
2019


Nombre de joueurs : Pour 1 à 5 joueurs

Age : 10 ans et +

Durée d'une partie : env. 60 minutes

Mécanismes :
  • Collections
  • Combinaisons
  • Dés
  • Gestion de main
Le thème :
Ornithologie

But du jeu :
Avoir le plus de points de victoire au terme des 4 manches du jeu.

Descriptif éditeur :
Vous êtes des passionnés d’oiseaux : chercheurs, observateurs, ornithologues, ou collectionneurs cherchant à découvrir et attirer les plus beaux spécimens dans votre volière. Chaque oiseau posé déclenche une combinaison d’actions dans un de vos habitats. 

Chacun de ces habitats se concentre sur un aspect clé de la croissance de votre volière :
Gagnez des jetons Nourriture grâce à des dés personnalisés, dans une tour à dés/mangeoire.
Pondez des œufs en utilisant des œufs marbrés miniatures de différentes couleurs.
Agrandissez votre collection d’oiseaux, en piochant parmi des centaines de cartes Oiseau uniques.

Le vainqueur sera le joueur ayant accumulé le plus de points avec ses oiseaux, cartes Bonus, objectifs de fin de manche, nourriture stockée et cartes recouvertes.

Ce que j’en pense :
Pour peu que l'on accroche au thème, Wingspan est un jeu excellent. Après deux ou trois parties qui permettront de bien cerner les pouvoirs des oiseaux et les combinaisons qui pourront en découler, les tours de jeu s'enchaîneront sans temps mort. Le magnifique matériel (voir ci-dessous) permet une excellente immersion dans le thème. Deux modes de jeu (plus ou moins compétitifs), 8 tuiles objectifs recto/verso et 26 cartes bonus permettent une excellente rejouabilité. Il existe également un mode solo très bien pensé contre un automate.
Sans être original dans ses mécanismes, Wingspan tourne vraiment bien avec des parties rapides et tendues d'environ 60 minutes.

Ce jeu s’adresse :
Joueurs confirmés,
Tout public éventuellement.

Les points positifs :
Mécanismes et règle simples,
Temps de jeu (après deux ou trois parties),
Matériel.

Réserves :
Certaines combinaisons sont dévastatrices si on a les bonnes cartes en début de partie.

Matériel :
Magnifique. Des plateaux individuels simulant des carnets d'observation lorsqu'ils sont repliés. Une tour à dés en forme de mangeoire. 5 dés et des cubes en bois. Des cartes aux superbes illustrations uniques. Des œufs de différentes couleurs. des boîtes de rangement. Des jetons cartonnés.




Orbis

Un jeu de Tim Amstrong
illustré par Davide Tosselo
édité par Space Cowboys
2018


Nombre de joueurs : Pour 2 à 4 joueurs

Age : 10 ans et +

Durée d'une partie : env. 60 minutes

Mécanismes :
  • Construction
  • Placement
  • Tuiles
Le thème :
Mythologie

But du jeu :
Avoir le plus de points de création.

Descriptif éditeur :
Vous êtes un dieu ! Créez le meilleur des mondes : le vôtre !
Sélectionnez les meilleurs terrains et assemblez-les dans votre univers. Choisissez votre dieu pour obtenir le plus de Points de Création et gagner la partie !

Dans ce jeu tactique de développement et de gestion de ressources, vous incarnez un dieu et vous avez un objectif : créer le meilleur des mondes. 
Le but est d’accumuler le plus de Points de Création mais à la fin de la partie, chacun, perdant comme gagnant, aura créé un univers cohérent. 

À chaque tour, vous avez le choix entre deux actions : acquérir un terrain et l’ajouter à votre Univers ou, une seule fois dans la partie, choisir un dieu qui vous apportera des bonus supplémentaires en fin de partie.
Pour acquérir un terrain, sélectionnez-le parmi les neuf qui flottent dans l’Éther au centre de la table et payez son coût en adorateurs. Tous les adorateurs présents sur ce terrain s’accumulent dans votre réserve.
Ajoutez ensuite ce terrain à votre univers en suivant des règles de pose simples : votre univers est pyramidal et chacune des tuiles de terrain doit reposer sur au moins une tuile du même type.

Chacun des cinq types de terrain vous octroie des bonus et des Points de Création spécifiques si vous respectez certaines contraintes.
La construction de votre univers est très libre et varie de partie en partie, mais elle est aussi très tactique, et le jeu se tend au fil de la partie.

Le dieu que vous avez choisi attend quant à lui près de votre univers, et le parachève en s’installant à son sommet. Il vous confère de précieux bonus… si vous remplissez les conditions indiquées sur sa tuile !
À la fin du quinzième tour, à l’issue d’un décompte de points rapide, le joueur avec le plus de Points de Création gagne la partie.

Devenez le plus grand des dieux et créez le meilleur des mondes !

Ce que j’en pense :
Un jeu simple en apparence, mais qui s'avère au final assez tendu et calculatoire, surtout à l'approche de la fin de partie. Les tours de jeu s'enchaînent de façon assez fluide et la durée est tout à fait correcte pour un jeu tout public. Malgré un thème vite oublié, Orbis permettra de passer un agréable moment ludique.

Ce jeu s’adresse :
Tout public.

Les points positifs :
Mécanismes et règle simples,
Temps de jeu,
Illustrations agréables.

Réserves :
Thème vite oublié,
Assez calculatoire, surtout en fin de partie.

Matériel :
Des tuiles colorées et joliment illustrées et des cubes en bois.





mercredi 26 octobre 2016

Expedition Northwest Passage

Un jeu de Yves Tourigny
illustré par Stéphane Poinsot
édité par Matagot
2013



Nombre de joueurs : Pour 2 à 4 joueurs

Age : 14 ans et +

Durée d'une partie : env. 60 minutes

Mécanismes :
  • Course
  • Tuiles
  • Points d'action
  • Programmation
  • Blocage
Le thème :
Exploration maritime
Aventure Polaire

But du jeu :
Le jeu se déroule sur dix saisons d'exploration. A chaque saison, les joueurs répartissent leur équipages pour manœuvrer leur Navire ou leur Traîneau à travers le dédale d'îles et de glaces de l'océan Arctique. Pendant le voyage, les Expéditions doivent survivre à l'interminable hiver polaire, sortir leurs Traîneaux, faire des observations et attendre que la glace recule à nouveau. A la fin de la dernière saison d'Exploration, les Expéditions qui reviennent de cette aventure remportent du prestige en fonction de leurs découvertes.

Descriptif éditeur :
Partez à la recherche de l’expédition Franklin. Dans cette aventure, vous devrez faire face au terrible hiver du Grand Nord. Selon les saisons, certaines voies maritimes seront gelées, et vous obligeront à délaisser votre bateau pour continuer l’exploration en traîneau.

Dans ces conditions climatiques extrêmes, il faudra parfois coopérer, mais seuls les plus habiles trouveront le passage vers le nord-ouest.

Vous découvrirez des territoires en plaçant des tuiles, marquerez des points en déplaçant vos hommes, en atteignant les points les plus à l’ouest de la carte, en collectant les traces de Franklin, et, bien sûr, en ramenant votre équipage à bon port au Canada.

Ce que j’en pense :
Dans Expedition Northwest Passage, chaque joueur incarne un chef d’expédition à la recherche des restes de l'expédition Franklin, disparue au milieu des glaces polaires dans les années 1847-1848 après avoir voulu trouver un passage entre la mer de Baffin et la mer de Beaufort dans l'océan Arctique.
Après la mise en place du plateau central (vide, le plateau de jeu se construira au fur et à mesure de la pose de tuiles Exploration), chaque joueur reçoit un plateau individuel à sa couleur sur lesquels sont représentées les différentes actions possibles et les différentes façons de scorer. Chacun reçoit également sept pions équipages qui permettront de réaliser les actions.
Le jeu se déroule ensuite en dix saisons d'Exploration, correspondant à dix déplacements du disque solaire sur le plateau central. En fonction de la position de ce dernier, une partie plus ou moins grande du plateau deviendra non navigable (heureusement qu'il y a les traîneaux...) ce qui engendrera des choix tactiques importants afin de ne pas rester bloqué.
Lors de chaque saison, les joueurs devront effectuer une action (en fonction du nombre de pions équipages à leur disposition) parmi lesquelles :

  • Piocher une tuile (coût : 1 pion équipage),
  • Rafraîchir les tuiles (remplacer les tuiles présentes) et Piocher (coût : 2 pion équipage),
  • Placer une tuile sur le plateau central (coût : 1 pion équipage),
  • Déplacer son Navire ou son Traîneau sur une tuile adjacente si la saison le permet (coût : 1 pion équipage),
  • Transférer une partie de son équipage du Navire vers le Traîneau (et inversement) pour pouvoir déployer et utiliser le Traîneau (coût : 1 pion équipage)
  • Explorer un site Franklin ou un Détroit (ramasser les jetons correspondants pour scorer davantage) (coût : 3 pions équipage)
  • Découvrir un Inuit ou un Cairn (ramasser les jetons correspondants pour scorer davantage) (coût : 2 pions équipage)
  • Passer son tour. Obligatoire s'il ne reste plus de pion équipage disponible, possible même s'il en reste. Le joueur ne pourra alors plus effectuer d'action jusqu'à la fin de la saison (coût : 0 pion équipage)

Il est possible d'effectuer une ou plusieurs actions supplémentaires moyennant, pour chacune, le paiement d'un pion équipage de plus que le coût normal.
Lorsque tous les joueurs ont passé, le Disque solaire est déplacé d'un cran et tous les pions Équipage utilisés redeviennent disponibles.
La partie se termine à la fin de la dixième saison d'Exploration ou lorsque toutes les Expéditions sont rentrées au Groenland.
On fera alors le décompte final des points. Celui qui en aura le plus sera déclaré vainqueur.

Malgré une règle relativement simple (6 pages bien illustrées) Expedition Northwest Passage est un jeu très exigeant. 
Il faudra sans cesse observer la progression des adversaires (une tuile posée pourra avantager un autre joueur), anticiper la course du Disque solaire (pour éviter de rester emprisonné dans les glaces) et optimiser ses actions au maximum. Malgré les différentes façons de scorer, il sera très difficile de redresser la barre si une partie est mal engagée (entre des joueurs de même expérience).
Malgré des tuiles et des jetons en carton un peu fin, le matériel est d'excellente qualité (meeples en bois sculpté pour différencier les navires, les traîneaux et les membres d'équipage) et les illustrations concourent parfaitement à l'immersion dans le thème.
Le côté aventure est accentué par la pose des tuiles Exploration, l'apparition progressive du plateau de jeu (différent à chaque partie, d'où une rejouabilité accrue) et les différents choix proposés aux joueurs (exploration des sites Franklin et des Détroits, découverte des Inuits et des Cairn, cartographie). Ceux-ci permettront d'autre part à chacun d'orienter sa stratégie, à savoir se spécialiser sur le ramassage de jetons de même catégorie pour faire des collections au dépend de la course ou au contraire tout axer sur la course en mettant de côté la partie exploration.
L'aspect course, bien que non déterminant, renforce quant à lui l'interaction entre les joueurs (choix des voies maritimes empruntées), déjà bien présent.
Enfin le hasard, non négligeable avec le tirage au sort des tuiles Exploration, sera atténué grâce à l'action Rafraîchir.

On l'aura compris, Expedition Northwest Passage n'est pas un jeu à mettre entre toutes les mains. La tension lors des parties, les choix proposés et l'optimisation nécessaire pour chaque coup le destinent en priorité à des joueurs confirmés.

Expedition Northwest Passage est un très beau jeu, aux nombreux mécanismes et au thème fort. Ses qualités ludiques et esthétiques lui permettent d'être régulièrement utilisé lors de nos soirées jeux.

Ce jeu s’adresse :
Joueurs confirmés

Les points positifs :
Règle simple mais jeu exigeant,
Thème fort,
Matériel et illustrations.

Réserves :
Mécanismes fades si on n'adhère pas au thème,
Tuiles et jetons en carton non suffisamment épais.

Matériel :
Superbe, réserves mises à part (voir ci-dessus). Les magnifiques illustrations renforcent l'immersion dans le thème. Les plateaux individuels comportent toutes les aides de jeu nécessaires (actions et décompte des points).







La fiche du jeu Expedition Northwest Passage sur Jedisjeux.


La fiche du jeu Expedition Northwest Passage sur Tric Trac.

vendredi 21 octobre 2016

Manchots Barjots

Un jeu de Bruno Cathala, Matthieu Lanvin
illustré par Rémy Tornior
édité par Bombyx
2016



Nombre de joueurs : Pour 2 à 5 joueurs

Age : 10 ans et +

Durée d'une partie : env. 30 minutes

Mécanismes :
  • Collections
  • Majorité
Le thème :
Manchots

But du jeu :
Pour sauver vos manchots de la fonte des glaces, choisissez judicieusement lesquelles de vos recrues farfelues partiront à la conquête des Zones stratégiques (l'Antarctique, le désert, la jungle, la ville et la Lune) et lesquelles iront saboter les plans de vos adversaires.

Descriptif éditeur :
Peut-être manchots, mais surtout barjots !
Déjantés, désespérés, ces manchots vont vous en faire voir de toutes les couleurs.

Il ne tient qu’à vous de conquérir le monde ! Car la banquise fond et vos manchots comptent sur vous pour prendre possession de la jungle, du désert, de l’antarctique, des villes et de la lune ! Il vous faudra les jouer judicieusement, passer à vos voisins les manchots de moindre valeur et espérer obtenir la majorité dans une des zones convoitées à la fin des 8 tours. Mais prenez garde – ces manchots ne sont pas barjots pour rien. Un manchot saboteur armé d’explosifs ou espion n’est jamais bien loin…

Un jeu de majorité, fun et rapide, pour tous les barjots qui se respectent !

Un jeu simple, avec des coups tordus à tous les tours !

Parfait pour les apéros et les soirées entre amis.

Ce que j’en pense :
Dans Manchots Barjots, les cartes sont numérotées de 1 à 9, à raison de 18 cartes pour chacune des 5 Zones stratégiques (l'Antarctique, le désert, la jungle, la ville et la lune).
Chaque joueurs reçoit 18 cartes, qui vont constituer sa pioche, et en prend deux pour former sa main de départ.
La partie va ensuite se jouer en huit tours de jeu, chacun composé de 3 phases :

  • Recrutement : Chaque joueur prend deux cartes de sa pioche.
  • Infiltration des saboteurs : Chacun choisit, parmi ses cartes en main, une carte à donner à ses voisins directs (une carte à gauche et une à droite). Il en recevra deux en échange, qu'il ajoutera à sa main.
  • Débarquement des troupes : Chaque joueur choisit une carte de sa main et la pose face cachée. Lorsque tout le monde a joué, les cartes sont dévoilées et alignées devant soi. Les cartes appartenant à la même zone stratégique sont rangées ensemble, formant des familles.

On passe alors au tour suivant, et ainsi de suite jusqu'à la fin du huitième tour.

Il va falloir ensuite déterminer les majorités pour chaque zone stratégique en comptant le nombre de points des cartes les constituant.
Le joueur étant majoritaire dans une zone marquera autant de points que ceux qu'il aura sur les cartes encore en main appartenant à la même zone.
Ceux qui ne sont pas majoritaires, marqueront autant de points que ceux de la carte de plus petite valeur en main appartenant à la même zone.
Ceux qui n'ont aucune carte d'une zone ne marqueront aucun point pour celle-ci.

Le joueur ayant le plus de points aura gagné la partie.

Sous des apparences légères induites par le titre, les illustrations et la règle, Manchots Barjots est un petit jeu malin qui ne manquera pas de faire réfléchir (parfois même un peu trop si l'on joue avec des calculateurs), malgré une part de hasard bien présente (pioche + cartes spéciales avec pouvoir). Il faudra déjà une ou deux parties pour bien assimiler le décompte des points (on ne compte pas les points des cartes constituant ses collections, mais ceux des cartes encore en main). Il sera donc nécessaire d'optimiser sa main au maximum pour faire le bon choix entre jouer une carte, la garder ou la donner, sans avantager l'un ou l'autre de ses adversaires lors de la phase de draft.
Si le début de partie peut être joué de façon assez désinvolte, la tension progressera sans cesse pour être à son comble lors des deux derniers tours. Une carte mal placée pourra ainsi engendrer des retournements de situation désagréables.
Avec un format horaire de 20 à 30 minutes, le jeu sera idéalement sorti en fin de soirée ou comme pause entre deux gros jeux.
Meilleur à quatre ou cinq, on évitera le jeu a deux avec les joueurs virtuels, qui nous a semblé de moindre intérêt.

Au final, on ne se fiera pas aux apparences trompeuses de la boîte. Manchot Barjots est un jeu sympathique et malin, aux règles simples, doté d'une certaine profondeur ludique. Il ne dépareillera pas au sein de toute bonne ludothèque.

Ce jeu s’adresse :
Grand public
Public familial

Les points positifs :
Règles simples,
Parties rapides,
Décompte des points original.

Réserves :
Peut être (trop) long avec certains joueurs.

Matériel :
90 cartes de bonne qualité aux illustrations humoristiques dans une boîte métallique en relief.







La fiche du jeu Manchots Barjots sur Jedisjeux.

La fiche du jeu Manchots Barjots sur Tric Trac.


La fiche du jeu Manchots Barjots sur le site de l'Association philÔjeux.